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11 décembre 2013, par Pierrick Chuto
Victimes de la misère, du relâchement des mœurs et de l’égoïsme, les enfants de personne, pauvres petits êtres venus de toute la Cornouaille et exposés dans le tour de l’hospice de Quimper situé sur la hauteur de Creac’h-Euzen, n’ont pas demandé à être abandonnés.
Affublés de patronymes pour le moins originaux, beaucoup de ces enfants trouvés, déclarés de père et mère inconnus, meurent dès leur plus jeune âge chez les nourriciers auxquels l’hospice les a confiés. D’autres, mauvaises graines corrompues dès l’origine, empruntent des chemins interdits en marge d’une société qui tend à les rejeter, tandis que les plus chanceux ou les plus courageux parviennent à fonder une famille.