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Comment interpréter une fiche du site Mémoire des Hommes (2e partie)

Le samedi 1er novembre 2003, par Thierry Sabot
  • Les circonstances du décès :

Selon Stéphane Audoin-Rouzeau " Il y eut au total 86 % de décès sur le champ de bataille, contre 14 % par maladie ou en captivité ".

Les causes de décès transcrites sur les fiches des soldats " Morts pour la France " confirment ces pourcentages.

Ainsi, la raison invoquée le plus souvent est bien celle de la mort sur le champ de batailles et notamment dans les tranchées (mort violente aux combats) : elle s’exprime sous des appellations diverses : " Tué à l’ennemi ", ou par un laconique " tué ". On peut y ajouter " Mort sur le terrain " ou encore " Disparu au cours d’un combat " ou tout simplement " Disparu ", sans oublier les soldats décédés des suites de " Blessures de guerre ".

L’historien Stéphane Audoin-Rouzeau, dans le numéro 21 des collections de L’Histoire (page 41), précise au sujet des causes de la mortalité que " Beaucoup de soldats auraient pu survivre si leur évacuation était intervenue à temps, suivie de soins rapides. Mais c’était très souvent impossible. Les combattants devaient, la plupart du temps, se rendre par leurs propres moyens aux postes de secours, seuls ou aidés d’un camarade. Et quand les brancardiers avaient pu recueillir les blessés, leur transport à travers les boyaux était lent, aléatoire, dangereux. Les postes de secours, en cas d’assaut ou de bombardement, étaient immédiatement engorgés, l’évacuation vers l’arrière souvent très lente, les premiers soins parfois catastrophiques " (cf. ci-dessus). Plus loin, L’historien Stéphane Audoin-Rouzeau indique que de plus " il fut généralement admis que l’on pouvait tirer sur les sauveteurs " (cf. les fiches des infirmières mortes pendant leur service dont Valentine Carrere, infirmière militaire du service de santé, " blessée mortellement pendant l’évacuation d’un hôpital " en 1918. Le personnel de santé paya d’ailleurs un lourd tribu à la guerre (cf. les fiches de Marie Bourdenet ou encore Jeanne Faisant).

Deuxième cause de décès, les pertes par simple maladie sont " considérables " selon Pierre Miquel : " La boue humide des automnes glacés, le froid d’hiver, les chaud et froid d’été sur le front d’Orient submergent les antennes du service de santé et obligent à renvoyer les hommes incapables de combattre à l’arrière pour y soigner les pneumonies, les tuberculoses, les maladies vénériennes, sans oublier le typhus. 14 % des soldats recueillis dans les hôpitaux sont morts de maladie. La proportion est plus forte dans l’armée d’Orient, où le paludisme et la dengue ont décimé les unités ". A partir de 1818, il convient d’ajouter la mortalité liée à la grippe espagnole (l’équivalent de deux divisions selon Pierre Miquel) que certains, fautes d’informations, prenaient pour du choléra.

A noter :

  • Les noms des mutins du Chemin des Dames, fusillés pour l’exemple en 1917, et qui ont été réhabilités en 1998, ne figurent pas dans le fichier des " Morts pour la France ". Par contre, les " martyrs de Vingré " sont bien dans le fichier (cf notamment les fiches de Jean Blanchard, Léonard Leymarie et de Francisque Durantet avec la mention " fusillé réhabilité ").
    Sur les mutins de 1914-1918.
    Sur les " Martyrs de Vingré ".
    Pour mémoire, deux soldats non réhabilités... et donc pas dans la base " Morts pour la France ".
  • On trouve également un cas de soldat " Mort subitement " (souligné sur la fiche), quelques aviateurs " Tués en combat aérien " (voir la fiche de Georges Guynemer) et quelques cas " d’accident en service commandé " (dont Adolphe Pégoud " accident d’avion en service ").

Par ailleurs, certaines fiches sont non communicables pour le motif suivant : " La personne recherchée a bien obtenu la mention " Mort pour la France ". Toutefois, conformément aux dispositions de la loi du 3 janvier 1979 sur les archives, la fiche le concernant comportant des informations à caractère médical ne peut être communiquée sur Internet. Pour obtenir de plus amples renseignements, vous pouvez adresser une demande écrite à l’adresse suivante : Ministère de la défense, Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives, Sous direction des archives et des bibliothèques, 14 rue Saint-Dominique, 00450 Armées ". Dont acte !

  • La date et le lieu de naissance : Ces renseignements sont souvent donnés avec précision et peuvent être utiles aux généalogistes... toutefois il est possible de constater de nombreuses erreurs de date de naissance que l’on peut repérer facilement par une confrontation avec l’année de la classe (par exemple, plusieurs soldats sont dits nés en... 1800 !!! alors que l’année de la classe reportée sur leur fiche indique classe 1900 !!!).

A noter que pour la plupart des soldats originaires d’Afrique noire (tirailleurs sénégalais) et pour nombre de soldats du Maghreb, la date de naissance est souvent dite " présumée " et inscrite sous la forme 00-00-1895, par exemple.

- Les personnalités : La base de données contient aussi les fiches de quelques figures notoires de l’époque comme celle du sous-lieutenant Emile-Louis Pergaud " disparu ", celle du lieutenant de réserve Charles Pierre Péguy " tué à l’ennemi ", celle du lieutenant Guillaume Kostrowitzky (dit Apollinaire) mort de " blessures de guerre ", celle de l’archéologue Joseph Déchelette " tué à l’ennemi ", celle de l’ethnologue Robert Hertz " mort sur le terrain ", celle du capitaine Georges Guynemer " tué en combat aérien ", celle du lieutenant Ernest Psichari " tué à l’ennemi ", ou encore celle du lieutenant-pilote Roland Garros " tué à l’ennemi ".

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Roland Garros
(coll. part.)
  • Les victimes civiles de la guerre : De nombreuses fiches de la base de données " Mémoire des hommes " concernent des civils et les circonstances dramatiques de leur mort :
  • Durant le conflit, beaucoup de civils sont victimes des bombardements allemands : Plusieurs fiches concernent des individus " tués par obus " ou " blessés par éclats d’obus " (voir les fiches de Flavie Merchier, Césarine Descamps, Marie Van Dycke à Armentières, Laurent Gille à Châlons-sur-Marne, Fideline Delabre à Neuville-Saint-Vaast...) On peut ajouter la fiche de Jules Wacquez, adjudant des sapeurs pompiers, mort de " blessures reçues sous un bombardement en combattant un incendie ".

Stéphane Audoin-Rouzeau et Annette Becker nous apprennent que " les bombardements d’artillerie ont touché volontairement ou involontairement de grandes villes comme Reims, très près du front. Si une partie des habitants de l’arrière-front a été évacuée, une autre a continué à vivre dans des conditions plus ou moins précaires, ne sortant guère des caves, par exemple, pendant des mois, voire des années. Puis, les avancées technologiques ont permis des bombardements qui visaient à terroriser les populations des grandes villes éloignées du front : ce fut le cas (...) de Paris en 1918, atteinte par le canon " Kaiser Wilhelm " qui se trouvait à près de cent kilomètres dans la forêts de Saint-Gobain...".

  • Conséquences directes des bombardements, quelques personnes meurent par " intoxication par gaz " (usage d’obus toxiques) : Ainsi Marie Renaux née Simonin à Migneville, Marie Polveiche à Avie, Odile Leclercq à Hazebrouck...
  • Quelques fiches concernent des civils (hommes, femmes et enfants) passés par les armes par les Allemands avec la mention " Fusillé " : Ainsi Jules Tabouret et Prosper Lambert à Etain en septembre 1914, Antoine Dieudonné à Anderny en août 1914, Edouard Hildebrand (15 ans !) à Rouvres en août 1914 ou encore Marie Eugénie Sponville à Parny en août 1914 et Eglantine Pana à Mercy-le-Haut en août 1914. On peut ajouter à cette catégorie, la fiche de Gabriel Chayer " enseveli sous les décombres de sa maison incendiée par les Allemands ".
    Sur les événements d’Etain.
    Sur les événements de Rouvres.

Selon Stéphane Audoin-Rouzeau et Annette Becker " En sus de la dégradation continuelle de leurs conditions matérielles de vie, les populations ont vécu des atrocités collectives dont la plupart sont venues justement des difficultés rencontrées par les Allemands à faire exécuter les réquisitions : travail forcé pour leur effort de guerre, prise d’otages, déportations, évacuations, forcées elles aussi. Une véritable terreur est mise en place dès 1914 et s’exerce tout au long du conflit ".

  • Quelques personnes sont victimes de tirs allemands : Ainsi Vincent Delsarte " tué par un coup de fusil " ou encore Nicolas Tavernier, garde champêtre, " tué par une patrouille allemande ". Erreur, confusion, accident ou geste intentionnel ?
  • Certains civils semblent trouver la mort en combattants les Allemands : Ainsi Marie Rondest épouse Dubois " hérite de la même mention que les soldats morts au front : " tué à l’ennemi ". On peut ajouter à cette catégorie, la fiche de Adélaïde Blaise née Lacaille morte de " maladie en captivité ".

Stéphane Audoin-Rouzeau et Annette Becker précisent que les civils sont " eux aussi largement automobilisés, à travers une diabolisation de l’ennemi qui, lorsqu’elle les pousse à la résistance, entraîne un peu plus loin le cycle des répressions ".

  • Un cas également d’une femme (Joséphine Chevalier) morte en Belgique semble t-il pendant un exode en octobre 1918 : " évacuation forcée mauvais traitements ".

Stéphane Audoin-Rouzeau et Annette Becker précisent le caractère dramatique de ces déportations de femmes des territoires occupés français vers d’autres départements, la Belgique ou l’Allemagne. " En pleine offensive de Verdun, il est sûr que les difficultés de ravitaillement des Allemands sont de plus en plus graves et que ces déportations s’apparentent en fait à des évacuations forcées. (...) En leur faisant comprendre qu’elles n’étaient pas épargnées en tant que femmes, les occupants rappelaient qu’une guerre totale était menée, une guerre à outrance, les territoires occupés étant une de leurs armes. Déporter les femmes des grandes villes occupées vers la campagne, c’était aussi dire aux femmes de Berlin et des grandes villes allemandes que n’était pas gâché l’effort immense exigé d’elles ".

  • Enfin, quelques personne meurent dans un naufrage : Ainsi Carmen Humbert morte " à bord du vapeur Medjerda coulé à trois mille de la côte d’Espagne ".

A noter également une fiche sur un civil " mort de maladie causée par un fait de guerre " et quelques fiches où la cause de la mort est inconnue !

Robert Mandrou (in Histoire de la civilisation française, Paris, Armand Colin, 1984, page 369) souligne que les civils ont été durement touchés par la guerre " dans les régions occupées de la pire façon, puisque les otages et les incendies ont été mesure courante...".

Pour sa part, l’historien Gerd Krumeich, dans L’Histoire (page 60/61) soulève la question des atrocités allemandes : " Dès août 1914, les Alliés dénonçaient les atrocités commises par les envahisseurs contre les populations de la Belgique et de la France du Nord : les mains coupées des enfants, les viols, les otages fusillés et les visages brûlés pour l’exemple... De leur côté, les journaux allemands publièrent quotidiennement le récit d’atrocités que les civils belges auraient commises contre des soldats allemands : yeux crevés, doigts coupés, captifs brûlés vifs ". Selon l’historien, les soldats allemands avaient peur : " A la moindre résistance, ils redoutaient la haine et la cruauté de leurs adversaires. Les représailles n’en furent que plus terribles ".
Puis, l’auteur distingue deux phases de la " barbarie allemande " : La première au printemps 1916, avec " la terrible action contre les habitants de Lille " (15 000 habitants, essentiellement des femmes et des jeunes filles, furent " déplacées " en train pour une destination inconnue), puis la seconde phase en mars 1917 avec le début de retraite des troupes allemandes. " Les destructions systématiques de villes, villages, houillères, puits et plantations (...) " furent accompagnées " d’un exode forcé d’environ 150 000 personnes ".

Si vous recherchez des renseignements sur une personne victime de guerre ou d’un conflit armé du XXe siècle (prisonnier/ère de guerre, civil/e en captivité, décédé/e ou interné/ée), vous pouvez vous adresser aux Archives du Comité International de la Croix Rouge (CICR).

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Une veuve et ses enfants
(coll. part.)
Lire le texte au dos de la photo

Conclusion : A travers ce texte et les exemples cités, j’ai voulu montrer qu’il était possible d’exploiter au mieux les indications portées sur les fiches des personnes " Mortes pour la France ". Ce travail peut être utile dans le cadre d’une recherche historique ou généalogique sur le sujet de la Grande Guerre et ses implications dans la vie quotidienne des familles. En effet, à travers l’analyse de ces fiches sélectionnées au hasard, de nombreux thèmes et sujets de recherches sont apparus en filigrane : la condition et le sort des civils, l’exode, les représailles et les exécutions sommaires, le patriotisme (cf. les actes de bravoures des civils et les engagés volontaires), la condition des soldats de l’Empire français, le sort des blessés de guerre, les armes utilisées par les belligérants (cf. le gaz, l’aviation, les torpilles, les bombardements...), la condition du personnel soignant, la condition des prisonniers...

Cette lecture et cette interprétation des fiches restent personnelles. Elles ne peuvent prétendre servir de modèles mais aspirent simplement à susciter la curiosité et l’intérêt des lecteurs pour le sacrifice de ceux qui sont morts (" nos parents ") pour la Liberté des autres... pour notre Liberté !

"Qu’il est fou de perdre la vie pour des idées,
Des idées comme ça, qui viennent et qui font
Trois petits tours, trois petits morts, et puis s’en vont... "
Les Deux oncle, Georges Brassens (disque 8) © 1965, Ed.Mus. 57.

Bibliographie :

  • Yves Buffetaut, Votre ancêtre dans la Grande Guerre, Louviers, Ysec éditions, 2000 (Ouvrage fondamental pour les historiens locaux et les généalogistes).
  • Pierre Miquel, Les Poilus, Terres Humaine, Paris, Plon, 2000 (Nous plonge au coeur du quotidien des Poilus).
  • Stéphane Audoin-Rouzeau et Annette Becker, 14-18, retrouver la Guerre, Paris, Editions Gallimard, Collection Folio Histoire, 2003 (Un livre essentiel pour comprendre la Grande Guerre et renouveler notre approche du conflit).
  • Jean-Jacques Becker et Serge Berstein, Victoire et frustrations 1914-1929, Nouvelle histoire de la France contemporaine, tome 12, Paris, Editions du Seuil, 1990 (Une bonne synthèse).
  • Les Collections de L’Histoire, numéro 21, octobre-décembre 2003 (Fait le point sur l’état des recherches récentes).
  • Gildas Bernard, Guide des recherches sur l’histoire des familles, Paris, Archives nationales, 1981 (Toujours précieux).

Sur le web :

  • Une page de liens qui résume la presque quasi totalité des sites à connaître sur la Grande Guerre et les "Poilus".
  • Une autre page de liens utiles sur les guerres et les militaires.
  • Une FAQ.
  • Un cas concret de généalogie militaire : sur les traces du soldat Marcel Devin, 74e RI (A consulter absolument pour débuter).
  • Mémorial GenWeb : relevés des noms inscrits sur les monuments aux morts, les plaques, les stèles commémoratives et les cimetières militaires français.
  • Le Tableaux d’honneur : Il s’agit d’une série de planches, dont la parution commence le 30 janvier 1915. Elles contiennent chacune 25 à 28 portraits et noms de personnages ayant été "cités à l’ordre de l’armée, nommés ou promus dans l’ordre de la Légion d’honneur ou décorés de la médaille militaire".
  • Un groupe de discussion : Ce groupe de discussion est destiné à ceux qui font des recherches sur la vie de leurs ancêtres, soldats... ou non, pendant les guerres et conflits de l’histoire de France : 14-18, guerre de 1870 et Commune, guerres du XVIIIe siècle, mais aussi seconde guerre mondiale et résistance, colonies, etc.

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53 Messages

  • Bonjour
    Je n’arrive pas à comprendre et à interpréter le "genre de mort" indiqué dans le dossier du grand oncle de ma femme que j’ai obtenu aux archives militaire. Pourriez vous m’aider à le déchiffrer ? J’ai l’image mais à qui l’envoyer ?Merci beaucoup

    Répondre à ce message

    • Bonjour,

      J’ai bien reçu votre document.
      Il est écrit "a été vu par un camarade le 8-10-44 à Moscou" et au-dessous, "genre de mort : jugt de +" c’est à dire je pense "jugement de décès"
      Ce qu’il faut comprendre c’est que faute d’une date et d’un lieu certains pour son décès, il a été établi un jugement pour officialiser sa mort, fixant le décès au 31 octobre 1944.
      Ce jugement a dû être retranscrit dans les registres de sa commune de naissance.

      Cordialement.
      Michel Guironnet

      Répondre à ce message

  • je recherche où serait enterré mon arrière grand-père 16 juillet 2020 09:24, par ARNAUD-BRUN

    Bonjour,
    je m’appelle Karène ARNAUD-BRUN, je recherche toute information concernant mon arrière grand-père, le soldat Mohamed Boualeni BEN OKBA (1er RMT). Il est mort en avril 1917 à Moronvilliers dans la Marne. Mais je ne sais pas si il a pu être enterré dignement ou si il a été laissé sur place. Je ne sais pas non plus comment il est mort. Je sais simplement qu’il est "mort à l’ennemi"
    J’ai à coeur de connaitre l’histoire de ces soldats
    Je vous remercie pour les informations que vous voudrez bien me transmettre.
    Karène ARNAUD-BRUN

    Répondre à ce message

    • je recherche où serait enterré mon arrière grand-père 16 juillet 2020 17:57, par Michel Guironnet

      Bonjour Karène,

      L’acte de décès de votre arrière grand-père pourrait vous donner quelques pistes. Il a été transcrit dans les registres de Lavigerie (Algérie) le 20 mai 1918. Vous devriez le demander, si ce n’est déjà fait !
      Ben Okba doit peut être aussi avoir quelque part sa fiche matricule car il est de la classe 1913 au recrutement de Djendel ?
      Son nom n’est pas répertorié dans "Sépultures de Guerre" mais ce site ne concerne que les nécropoles nationales.

      Enfin, je vous envoie sur votre boite mail les pages concernant la bataille de Moronvillers dans le JMO de son régiment (26 N 844/4 disponible sur Mémoire des Hommes)
      C’est au cours de ces combats qu’il est "tué à l’ennemi"

      Grâce à son acte de décès, vous aurez peut être l’heure approximative de sa mort. Peut être a-il été évacué ou est-il mort sur le champ de bataille ?

      Cordialement.
      Michel Guironnet

      Répondre à ce message

  • Comment interpréter une fiche du site Mémoire des Hommes (2e partie) 14 février 2020 15:17, par dominique carpentier

    bonjour faisant une petit historique des morts de 14/18 de ma commune ainsi que ceux ne figurant pas sur le monument aux morts mais enterrés dans le cimetière de la commune je recherche la fiche matricule d’un soldat que je ne trouve nulle part malgré que j’ai sa fiche de décès militaire qui comporte toutes les indications habituelles sur ce genre de fiches il s’agit de GEORGES EMILE ETIENNE BERTROU né le 3 sept 1895 Paris 17e mort le 29 sept 1915 a Cuperly ( marne ) tué à l’ennemi, transcrit le 10 fév 1916 Paris 18e recruté Paris 6e bureau N° 2061 42e RT infanterie donc normalement avec ces indications on doit trouve la fiche matricule de ce soldat ! mais il n’y a rien du tout !!!? donc ma question, avez vous une idée pourquoi il ne figure nulle part ni registre ni libre d’or ni monument aux morts ??? cdlt

    Répondre à ce message

  • Bonjour,
    J’ai en ma possession un document que j’ai trouvé sur le site "Mémoire des Hommes" qui concerne mon arrière grand oncle, Mr Joseph Marie Yziquel, décédé le 17 avril 1917 à Berry au Bac dans l’Aisne.

    Sur la ligne genre de mort, il est précisé sur le champ de bataille, mais cette mention a été raturée et remplacé par tué à l’ennemi. Comment puis-je obtenir plus d’informations ?

    Sur sa fiche il y a son numéro d’immatriculation. Son corps a donc bien été retrouvé, mais le lieu de sépulture est inconnu. Il n’existe pas de carré militaire dans sa commune de naissance. Je cherche à savoir ce qu’il est advenu de son corps.

    D’autre part, sur sa fiche il y a une autre mention que je n’ai pas réussi à comprendre : A M...E.P 4916 A du 16 mai 1917, à la suite de "Tué à l’ennemi"

    Il était natif du Morbihan.

    Je vous remercie par avance des conseils, et de l’aide que vous pourriez m’apporter dans mes démarches qui me tiennent beaucoup à cœur.

    Répondre à ce message

  • recheche le nom du stalag ou mon père à étais en captivité 25 janvier 2019 10:56, par Dubreuil.Michel

    BONJOUR. ou je dois m’adresser pour retrouver le stalag ou mon père étais en captivité. Dubreuil pierre né le 23/08/1911 à maison rouge 77370, arrêté le 12/09/1940 .ces les seul information que j ai eu sur la liste officiel des prisonnier.
    Cordialement .
    Mr Dubreuil Michel

    Répondre à ce message

  • Bonjour,
    Je recherche le lieu véritable d’enterrement de mon grand’oncle mort à Vauquois (55) le 2 mars 1915. Il s’agit de Leon Emile MORINAT, né le 14/01/1890 à Challet (28),
    faisant partie du 46e RI, n° matricule de recrutement 383, classe 1910.
    Je cherche à savoir où il a pu être enterré...
    Très cordialement et avec mes remerciements les plus sincères.

    Répondre à ce message

  • Comment est il mort 13 novembre 2018 14:28, par Sylvie Serra perea

    Bonjour

    Mon oncle est décédé le 16 août 1916 à Assevillers.il était affecté au 117 ème régiment d Artillerie lourde, 2e canonier à la 8e batterie. Matriche 301.
    Je ne sais pas comment il est mort, si il est mort sur le coup et ou à t il été enterré.
    Son corps à été rapatrié en 1922 à Guitera les bains.
    Un très grand merci pour votre aide.
    Sylvie

    Répondre à ce message

  • recherche 11 novembre 2018 10:55, par molinier anne

    Mon grand oncle est mort à Massiges le 4 février 1915 à 21ans.Son corps n’a jamais été retrouvé.Puis-je savoir si son nom est inscrit quelque part:Denoy Louis ?Merci.

    Répondre à ce message

  • mais où est il donc enterré ? 8 novembre 2018 21:16, par Beaumel Françoise

    Je suis à la recherche de la sépulture de mon grand oncle BOISSY Régis, Adrien, Gabriel né le 30 janvier 1894 à Borée Ardèche 07,
    Mort pour la France - tué à l’ennemi le 7 août 1915 au bois de la Gruerie, Ravin de la Houyette à un km à droite de Vienne le Château entre la Harazée et ce dernier (renseignements mentionnés sur une lettre de JARRY Pierre envoyé à ma grand-mère le 26/08/1915).
    Il faisait partie du Corps du 6e régiment d’infanterie coloniale. N° Matricule 6ie 7371 Cl 1914 1251.
    Je vous remercie pour votre aide.
    Cordialement
    Françoise BEAUMEL

    Répondre à ce message

  • Bonjour,
    Les 2 frères à mon grand-père sont morts pour la France lors de la grande guerre 14-18.
    J’ai pu retrouver Déjean Joseph né le 09/11/1882 à Le Mas- d’Azil (Ariège) et décédé le 23/04/1916 dans la commune de Froidos suites à ses blessures. Je connais donc son lieu d’Inhumation.
    Par contre je ne trouve rien sur Déjean Pierre mort pour la France (tué à l’ennemi).Je détiens un seul document du Ministère des armées - Mémoire des Hommes- rempli par le corps. Il est né 01/02/1885 à Le Mas- d’Azil (Ariège) et est décédé le 09/09/1914 à Oshes et Ipécourt (Meuse). Corps 259° RI, n° matricule : 18804, recrutement Foix (Ariège).
    J’aimerai connaitre son lieu de sépulture.
    Si toutefois vous pouvez m’apporter des précisions ou des contacts.
    Par avance merci

    Répondre à ce message

  • Recherche d’un inconnu de 14-18 1er novembre 2018 17:56, par andré Silvain

    Bonsoir. Dans le cimetière communal de Rumaucourt (62860) se trouve une tombe d’un inconnu : MAIGNY Edmond avec l’indication : 316 RI décédé le 6 avril 1917 la tombe porte l’emblème de la croix du combatant.
    Je n’ai retrouvé la trace de cette personne dans aucune base consultée (Etat civil, MpF, fusillés etc) Quelqu’un pourrait-il me renseigner ? MERCI.

    Répondre à ce message

    • Recherche d’un inconnu de 14-18 1er novembre 2018 18:42, par Michel Guironnet

      Bonsoir,

      Sur MémorialGenWeb, il est répertorié Edouard Baptiste Joseph MAIGNUY, Caporal au 316e RI, décédé le 6 avril 1917 à Doeberitz en Allemagne.
      http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?table=bp&id=4632575

      C’est probablement lui car bien des points correspondent à la tombe de Rumaucourt. Edmond était peut être son prénom d’usage et il y aurait un U manquant à son nom.
      Des recherches complémentaires seraient nécessaires. Ce soldat a dû mourir en captivité. Son corps a pu être rapatrié après la guerre et inhumé dans cette commune.

      A suivre...

      Cordialement.
      Michel Guironnet

      Répondre à ce message

      • Recherche d’un inconnu de 14-18 1er novembre 2018 19:17, par Michel Guironnet

        Re,

        Né à Nantes, le 8 septembre 1889, Edmond Baptiste Joseph MAINGUY est recensé avec la classe 1909.
        Sa fiche matricule porte le N° 3180 archives de Loire Atlantique.
        https://archinoe.fr/v2/ad44/visualiseur/conscrit_nominal.html?id=440379584

        Il est fait prisonnier le 21 septembre 1914 à Moulin sous Touvent et meurt effectivement le 6 avril 1917 en captivité.

        Quel lien le relie à Rumaucourt ?

        A suivre...
        Michel Guironnet

        Répondre à ce message

        • Recherche d’un inconnu de 14-18 1er novembre 2018 22:16, par andré Silvain

          Merci pour cette information. Est-ce bien le même ? la tombe indique MAIGNY (Erreur de nom ?) le prénom et la date de décés correspondent le régiment indiqué est le 316 RI...?

          Répondre à ce message

          • Recherche d’un inconnu de 14-18 2 novembre 2018 09:55, par andré Silvain

            Bonjour,
            J’ai revu tous les liens et imprimé les fiches. Tout semble correspondre mais le pauvre a subi de nombreuses erreurs suivant les sites sur l’orthographe de son nom et même de prénom.... C’est le cas aussi sur sa stèle ! Maintenant reste le mystère de son arrivée au cimetière communal de Rumaucourt où il n’a aucune attache ! MERCI pour votre réactivité et votre efficacité....

            Répondre à ce message

            • Recherche d’un inconnu de 14-18 2 novembre 2018 10:26, par Michel Guironnet

              Bonjour,

              Pour percer le mystère de son arrivée au cimetière de Rumaucourt, les papiers des concessions à la mairie peuvent vous ouvrir des pistes.
              Il est très probable qu’il y a une raison. Etes-vous sur place pour mener l’enquête ?
              Voir aussi aux archives dans la série R les dossiers des corps rendus aux familles après la guerre...s’ils existent !
              Vous pouvez aussi vérifier que sur sa tombe, ce soit bien marqué "ici repose" et non "à la mémoire".
              Est-ce une tombe familiale ou est-il seul inhumé ? Vous pouvez m’envoyer des photos à guironnet.m(arobase)infonie.fr

              Voilà bien un sujet pour une future demande d’entraide.

              Michel Guironnet

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        • Recherche d’un inconnu de 14-18 1er novembre 2018 19:58, par Michel Guironnet

          Sur le site des prisonniers de 14-18 de la Croix Rouge,il y a trois fiches à son nom :
          https://grandeguerre.icrc.org/fr/File/Search/#/6/2/246/355208/Fran%C3%A7ais%20ou%20Belge/Militaires/MAINGUY

          Bonne soirée.
          Michel Guironnet

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  • Suis à la recherche de tous renseignements concernant mon grand-oncle, le frère de ma grand-mère, REBOURS François Léon né le 11 Avril 1894 à La Bosse de Bretagne, Tué à l’ennemi à Vermandovillers (Somme) le 6 septembre 1916. Il est inscrit sur le monument aux morts à Tresboeuf (35). N’avons aucun autre renseignement. Merci d’avance.

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  • Comment interpréter une fiche du site Mémoire des Hommes (2e partie) 11 novembre 2017 17:31, par MATHIEU jacques

    bonjour je posséde une photo d’un grand oncle decede a la guerre de 14 18 j’aimerai pouvoir mettre sa photo dans memoire des hommes comment faire
    il s’agit de MATHIEU Leon jules ne 22 04 1888 Vosges

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  • Aide a la recherche 4 août 2016 18:18, par rigoudy jean pierre

    Bonjour,
    Mon grand pere, Edouard RIGOUDY, du 52° Rgt d’Infanterie, mobilisé le 3 aout 1914 a été porté disparu lors de la bataille de Chaulnes le 27/9/1944 d’après l’Avis Ministériel du 30 11 1914 comme indiqué sur son livret.
    Comment puis je retrouver le texte de cet avis ?
    D’avance merci
    Jean Pierre RIGOUDY

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  • je cherche où est enterré mon grand’oncle mort le 30 mars 1918 à Mesnil st Georges dans la somme.
    Il s’appelait DESHAYS Victor Marie né le 3/1/1890 à St-Aaron dans les côtes d’armor...j’ai fait l’historique du 9e régiment des Dragons auquel il appartenait et j’ai découvert que les combats livrés par l’escadron PANESCORSE
    furent sévères. 3 cavaliers sont morts dont lui.
    Le lieutenant de Sorbay et 13 gradés et cavaliers furent
    blessés.
    A la mairie de Mesnil st Georges rien n’a été signalé
    Où repose t-il ? pas à Pont à Mousson où il habitait par contre son nom figure sur le monument aux morts de la ville.
    Il me reste à chercher dans les hôpitaux proches du lieu
    où il est décédé...
    Merci pour les renseignements que vous pourriez me donner
    Annick Brochard

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  • Je recherche la sépulture d’un grand’oncle
    DESHAYS victor tué à l’ennemi à Mesnil St-Georges (80)le 30 mars 1918 ..Il est inscrit sur le monument de Pont à Mousson...
    Il n’est pas noté mort à la mairie de Mesnil St-Georges (80) est-il vraiment mort dans ce village ?
    J’ai fait beaucoup de recherches et je n’ai rien trouvé.
    Il me reste les hôpitaux
    Si vous avez une idée de recherche, je prends
    Merci beaucoup
    Annick Brochard

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    • Bonsoir,

      Votre grand-oncle est bien indiqué dans le Journal de Marches et Opérations du 9e Dragons. Le 30 mars 1918, il est marqué tué à l’ennemi avec les cavaliers du "détachement Panescorse" à Mesnil Saint Georges.

      Je vous envoie les extraits de ce JMO sur votre boite mail.
      Avez-vous sa fiche matricule et son acte de décès transcrit à Pont à Mousson en juin 1918 ?

      Cordialement.
      Michel Guironnet

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  • Bonjour,

    Je cherche la sepulture de mon arriere grand-pere : MARIE victor leon

    Mort a l’ennemi a Mametz, le 17 decembre 1914
    2eclasse, 19e cie, 205e RI, matricule 15380 au corp
    Ne le 1er novembre 1873 a monchamp

    D’avance, je vous remercie. M. Lebrun

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  • je viens de feuilleter toutes les informations concernant les fiches ( mémoires des hommes )qui m ont permis d apprendre beaucoup de choses.Il faudra que je prenne plus le temps de lire ces rubriques.Je suis bénévole sur Mémorial Genweb et j ai dèja complété énormément de fiches surtout de mon département l’Allier.Je prépare une petite exposition sur les soldats de ma communes inscrits sur le monument aux morts , mais malheureusement les fiches matricules ne sont pas encore
    numérisées mais grâce a votre site je vais pouvoir peut être
    trouver des renseignements supplémentaires.
    a bientôt

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  • Comment interpréter une fiche du site Mémoire des Hommes (2e partie) 28 octobre 2014 09:59, par Philippe Lequeux

    Bonjour,
    Je me permets de vosu adresser une opinion tres favovable a votre article detaille sur le site Memoire des Hommes.
    Il fallait le faire et vous l’avez fait !!!
    Je voudrais vous faire part d’une observation sur les dates de deces reportees sur les fiches qui parfois ne correspondent pas a la date des evenements indiques sur les JMO, mais toujours a une date ulterieure de quelques jours laissant penser que la date indiquee est alors la date d’inhumation.
    Bien cordialement.
    PS : Toutes mes excuses pour l’absence d’accents car j’utilise un clavier anglais.

    Répondre à ce message

  • Le lieutenant Desbiaux Jean-Laurent, 142e RI, N° matricule 282 au corps, classe 1824, N° 695 au recrutement de Saint-Gaudens (Hte Garonne) est décédé " mort pour la France" le 28 août 1914 des suites de ces blessures à Sarrebruck, en captivité. J’aimerai savoir dans quelle circonstance il a été blessé ? ou cours de quel engagement ?

    Répondre à ce message

  • bONJOUR, j’ai encore besoin de vos services : MMCG signifie-t-il bien : Médaille Militaire & Croix de Guerre. ??
    je voulais vous envoyer l’acte de décès de Henri MORGAND dont vous m’avez retrouvé la sépulture, mais je n’y parviens pas...
    Merci beaucoup pour tout ce que vous faites : cordialement à vous : Jo Th

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  • Comment interpréter une fiche du site Mémoire des Hommes (2e partie) 2 juillet 2014 14:53, par mme jo thibaudeau

    Non, non, c’est bien le "bon" henri MORGAND, mais "ils" s’appellent tous "henri" dans les deux parties de la famille du moins à l’état civil, car dans la réalité, tout le monde le nommait par son second prénom (comme beaucoup à l’époque). je m’y perds parfois, mais non, c’est bien celui que vous avez trouvé qui est mon grand’oncle. Je pense pouvoir obtenir une photographie fin août.(elle figure sur le monument aux morts de St Cyr des gâts).
    Vous me stupéfiez par votre célérité !! si, à mon tour, je peux aider quiconque... n’hésitez pas. Sur le monument aux morts de mon village (Gée 49250) il y a 5 morts 14/18, 1 pour la guerre 39/45). Enfin, si je peux participer en quelque manière que ce soit... bien à vous et encore merci.
    (NB : OK pour le document d’ici quelques jours).

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  • Comment interpréter une fiche du site Mémoire des Hommes (2e partie) 2 juillet 2014 10:42, par mme jo thibaudeau

    Merci, merci, merci.
    je ne sais pas comment, quel chemin j’aurais pu suivre pour situer moi-même la tombe de Henri Rambaud. Ma mère est très émue, elle n’avait jamais pensé un instant qu’il pouvait reposer quelque part, il se disait dans la famille que finalement il avait disparu. Surtout que l’acte de décès mentionne que 2 personnes se sont portées vers lui mais que "sous le feu ennemi avaient dû rebrousser chemin". Lorsque je regarde ce qui s’est passé ce jour-là (26.05.1915), il semblait pourtant que c’était pourtant une journée calme.. ce qui ne m’explique pas pourquoi du comment de ce décès mais savoir qu’il repose quelque part, c’est bien. Nous avons un cousinage fin août et je suis sûre que cela va être une surprise pour tous. Merci encore, tellement. Mme J. Thibaudeau

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  • Bonjour,
    Effectivement, je recherche le lieu véritable d’enterrement de mon grand’oncle mort au « bois-haut », tranchée de Calonnes le 26 mai 1915. Il s’agit de Henri MORGAND (DN 23/10/1895 à St Cyr des Gâts, Vendée)du 147e d’infanterie n° matricule de recrutement 473-classe 1915-il y a un autre matricule 10964 (?)
    Je cherche à savoir où il a pu être enterré...
    D’autre part, incorporé préalablement au 93e d’infanterie, il est fait mention d’une convocation suspendue pour cause d’épidémie. Comment puis-je interpréter et retrouver de quoi il s’agit ?
    Très cordialement et avec mes remerciements les plus sincères : Mme Jo Th.
    merci d’avance et bien sincèrement à Vous : Mme J. Th

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    • Comment interpréter une fiche du site Mémoire des Hommes (2e partie) 1er juillet 2014 21:02, par Michel Guironnet

      Bonsoir,

      Sur le site "Sépultures de Guerre" il est noté :

      Henri Maurice Gustave MORGAND
      Mort pour la France le 26-05-1915 (Le Bois Haut, 55 - Meuse)
      Né(e) le/en 23-10-1895 à St Cyr-des-Gâts (85 - Vendée)
      Carrière
      Grade : soldat
      Unité : 147e régiment d’infanterie (147e RI)
      Matricule au corps 473
      Classe 1915
      Bureau de recrutement : Fontenay-le-Comte
      Matricule au recrutement : 10964
      Mention Mort pour la France

      Lieu de sépulture : Fleury-devant-Douaumont (55 - Meuse)
      Nom du site de sépulture : Nécropole Nationale ’DOUAUMONT’
      Type de sépulture : tombe individuelle
      Numéro de la tombe :7495

      Cordialement.
      Michel Guironnet

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  • mais où donc est-il enterré ? 30 juin 2014 20:20, par thibaudeau

    Bonjour,
    mon grand’oncle est mort au "bois-haut", tranchée de Calonnes le 26 mai 1915. "Mort pour la France" dit la fiche. Au cimetière de St Cyr des Gâts (85) il a une tombe : vide ! toute la famille le sait ; mais alors, où est son corps ? y a t il un cimetière proche de cette zone où il repose ?
    Je cherche à savoir où il a pu être enterré...
    merci d’avance et bien sincèrement à Vous : Mme J. Th

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  • Il s’agit de BOURGUIGNON, Jules, Alfred, Auguste dcd le 20/06/1915 au bois de la Gruerie

    Répondre à ce message

  • Bjr, sur une fiche m’interessant j ai lu
    Tué à l’ennemi suivi de je déchiffre sans être certain avis suivi de
    Mel c.j. 8014 du 16-07-1915
    que veut dire cette mention svp ?
    merci

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    • Bonsoir,

      Merci de me préciser les nom et prénom du soldat sur cette fiche, ainsi que la date du décès : cela sera plus facile pour vous répondre.
      Cordialement.
      Michel Guironnet

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      • JULES, ALFRED, AUGUSTE, BOURGUIGNON
        Décés le 20 juin 1915 au Bois de la Gruerie marne
        c que je souhaite connaître c est la signification des infos qui suivent la mention Tué à l’ennemi

        merci par avance

        Répondre à ce message

        • Bonjour,

          N’ayant pas trouvé la réponse, j’ai transmis votre demande sur le Forum Pages 14-18. Les contributeurs de ce forum ont quasiment réponse à tout ce qui concerne la Grande Guerre.

          Jérôme Charraud, que je remercie au passage, me renvoie vers la réponse de Jean Claude Poncet du 4 septembre 2006 dont voilà l’essentiel :

          Il faut lire Avis ministériel avec un numéro de référence (ici CJ 8104) et de la date du 16 juillet 1915.

          "Cela veut dire que le régiment a envoyé un acte de constatation de décès au ministère des Armées (ce qu’il doit faire si le décès a été constaté), dressé par l’officier d’état-civil du régiment.
          Le secrétaire chargé de la réception du courrier rue Saint-Dominique enregistre le document sous un numéro comportant, comme en général, deux lettres et un numéro inférieur à 99 000 parfois avec un indice. Il l’inscrit sur un registre comportant les deux lettres et ensuite inscrit un numéro dans l’ordre d’arrivée pour les avis.

          Ensuite, le « Ministère » avalise le document source et doit de ce fait le communiquer à la Mairie du lieu du domicile déclaré.Cette Mairie l’inscrit sur le registre des actes de décès. (Elle y portera en mention marginale lorsque ce sera confirmé la mention « Mort pour la France »)

          Un double du document est transmis au corps « au dépôt du corps » où un service dit « Service des Effectifs » tient à jour registres et surtout un fichier classé dans des « sabots ».
          Le corps inscrit et de ce fait on trouve tout cela dans le grand registre qui se trouve maintenant aux archives départementales.

          A mon avis, il n’y a pratiquement aucune chance de trouver le document d’origine à la Mairie. Ce document a été transcrit sur le registre qui, lui, fait foi. Dans ce registre on a souvent des indications très précises : noms des deux témoins, nom de l’officier de l’état-civil du régiment, etc…
          Donc le véritable document source officiel (sauf preuve contraire) est l’acte des décès de la commune.

          *Ce que je ne sais pas, c’est comment le ministère avalise le document du régiment. Je pense qu’il suit d’office l’acte.

          Ce que j’ignore également c’est comment les deux lettres sont affectées au registre. En effet, je puis consulter dans mes archives une vingtaine d’actes dont les avis portent des numéros BE, LF,…rien de cohérent apparemment (EP 3055)

          Cordialement.JC Poncet"

          Pour lire l’intégralité de cette discussion sur le Forum Pages 14-18, il faut aller voir ici : http://pages14-18.mesdiscussions.n [...] htm#t26519

          Cordialement.
          Michel Guironnet

          Répondre à ce message

  • Les listes originales des prisonniers de guerre 39-45 sont détenus par le Service Historique de la Défense, bureau des archives des victimes des conflits contemporains Rue Neuve-Bourg-l’Abbé BP552 14037 CAEN cedex
    On y trouve également des documents originaux relatifs aux travailleurs en Allemagne (volontaires ou non) ainsi qu’une importante documentation sur les déportés.
    Des dossiers de décès ont également été constitués pour les victimes civiles, fusillés, militaires décédés au front, résistants (uniquement les décédés au maquis, déportés, fusillés ou massacrés)

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  • bonjour,
    j’ai lu votre mise au point sur memoires des hommes et l’interpretation des fiches .
    j’ai deux aieux morts pour la france (l’oncle et son neveu le 1er en 14 et le 2e en18).
    j’ai retrouvé leurs fiches et le lieu de deces et en recherchant j’ai retrouvé les batailles qui se sont deroulées ces jours çi.
    par contre je n’arrives pas à retrouver leur sepulture en m’adressant aux departements cncerné .
    pourriez-vous m’aider.
    cordialement

    Répondre à ce message

    • J’ai un grand-oncle mort pour la France dont la dépouille a fait un parcours qui vous aidera peut-être dans vos recherches.
      1)Étant décédé à La Veuve (Marne), il est inhumé en premier lieu au cimetière militaire de La Veuve.
      2)Lui et toute la famille étant originaire de Paris, sa dépouille est rapidement transférée au cimetière des soldats de Pantin (93)
      3)Dans l’entre-deux-guerres Beaucoup de parisiens quittent la capitale et vont s’installer en banlieue. Ses sœurs se retrouvent toutes à Orly (94). A nouveau, la sépulture n’est pas très facile d’accès.
      4)Au décès de l’époux de l’une d’ente elles, en 1950, la dépouille est une fois encore déplacée : du cimetière de pantin, elle est placée dans une sépulture proche d’Orly.

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